Je connais l’existence du BIPE depuis la PACES, où j’avais assisté à ma toute première session d’Apprendre A Apprendre (AAA). Depuis, le BIPE était resté un acronyme assez abstrait que l’on nous présente à chaque début d’année mais dont on ne sait pas vraiment quoi en faire. Et puis, les études avancent et me voilà au milieu de la D2 (DFASM2), à quelques semaines des partiels de pôle, perdue et fatiguée, les inscriptions des conférences pour la D3 qui commencent, la promo qui bouillonnent, et cette idée dans ma tête qui tourne gentiment et qui revient sans cesse à l’approche des échéances universitaires : « Je ne sais pas si j’y arriverai, peut-être qu’au fond je ne suis pas faite pour ça… ». Et alors, voilà un mail du BIPE qui arrive et qui nous convie à une session pour les D2 d’AAA. J’y ai été et cela m’a beaucoup aidé. Déjà, cela m’a permis de relativiser le fait que je ne savais pas encore tout, comme beaucoup de mes collègues. Et puis, beaucoup de conseils sur les méthodes de travail et surtout des techniques pour faire des pauses ou micro-pauses efficaces, nous ont été exposées. Je conseille beaucoup de participer à ces sessions. J’ai également demandé un entretien particulier avec un membre du BIPE. Je suis arrivée en ne sachant pas vraiment pourquoi j’avais voulu cet entretien mais de fil en aiguille nous avons discuté et cela s’est transformé en entretien d’orientation pour m’aider à trouver qu’elle spécialité je voudrais faire. Et j’avoue que cela m’a beaucoup aidé par la suite dans mes stages et même dans l’apprentissage de mes cours car j’arrive désormais plus à me projeter et donc à savoir « pourquoi » je travaille. Ainsi, n’hésitez pas à solliciter ce genre de rendez-vous si vous doutez, ou si vous vous questionnez !
Avril 2017, une étudiante en 4e année de médecine (DFASM1)
2h pour Apprendre à apprendre. En y allant je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait.En (fin de) 4ème année sur 5 est-ce encore utile ? Je n’ai qu’une réponse : oui !
2h pour réfléchir à sa façon de fonctionner, à réagir face au stress, à optimiser ses fiches de révisions, à gérer ses pauses ou encore à apprendre plus efficacement en cours comme pendant les révisions.
Etre en groupe permet de voir que les difficultés des autres sont souvent similaires aux nôtres. Cela permet également de partager ses astuces pour réviser, ce qui nous aide à déstresser…
Les études sont un moment stressant pour la plupart d’entre nous, AAA est un formidable moyen de voir les choses autrement, de s’ouvrir de nouvelles perspectives.
En orthophonie c’est aussi très utile de connaître toutes ces astuces pour pouvoir les transmettre à notre tour à nos patients et ainsi les aider à retenir ce que nous voyons avec eux.
AAA est un moment où on prend le temps de réfléchir sur nous et notre façon de fonctionner. Ce n’est pas du temps perdu, on prend un peu de temps pour en gagner par la suite !
Après la super théorie, il va falloir passer à la pratique, il parait que la procrastination c’est pas bon 😉Avril 2017, Une étudiante en 4e année d’orthophonie
Ce qui me motive dans mes études de médecine.
D’abord, c’est assez bête à dire, mais j’aime étudier, apprendre, comprendre… Donc forcément, je me suis orientée vers une voie qui pourrait satisfaire ce goût du savoir. Je pense vraiment que le goût des études est fondamental pour suivre un cursus aussi long. Ce qui est extraordinaire en médecine, c’est que ce que vous apprenez, même si on ne s’en rend pas bien compte les premières années, est ou sera UTILE à un patient. Quand on commence les stages, avec un niveau de connaissances certes modeste, on se rend compte de ça, et voir de vrais patients en situation de souffrance, de maladie, auxquels les médecins apportent une véritable prise en charge, est très stimulant pour encourager l’acquisition des connaissances quand on sort de stage. D’autre part, le fait de se lever chaque matin en sachant qu’on va avoir un contact humain avec les patients, mais aussi des contacts pédagogiques avec les professionnels de santé qui ont toujours quelque chose à nous apprendre, c’est très motivant!Janvier 2017, une étudiante en 3e année de médecine (DFGSM3)
Je suis interne, et n’ayant pas été aussi satisfait par mon choix de spécialité aux ECN, j’ai décidé de voir si je pouvais effectuer mon droit au remords.
Ayant choisi ma première spécialité de plein gré et avec beaucoup d’envie, j’étais plutôt anxieux à l’idée de ce changement : était-ce encore un mauvais choix ? comment savoir si la nouvelle spécialité pourrait réellement me plaire ?
C’est alors que je me suis souvenu qu’il existait un service d’aide aux étudiants à la faculté, le BIPE.
J’ai d’abord hésité, car je ne savais pas si c’était le lieu adapté pour des cas comme moi mais je me suis dit que je pouvais au moins poser la question.
Et très rapidement, j’ai obtenu une réponse, puis un entretien. J’ai pu ensuite être mis en relation – grâce au réseau important du BIPE – avec des médecins impliqués dans leur spécialité, qui m’ont donné le goût de leur métier, et c’est ainsi que j’ai choisi cette nouvelle spécialité.
Alors, si vous avez une question, même si vous pensez qu’elle peut être futile, posez là et vous serez accueilli à bras ouverts.
Janvier 2017, un interne
Le BIPE est un lieu d’écoute et d’échange qui a été essentiel pour moi. Dans les moments de questionnement personnel, que ce soit sur la méthode de travail, sur l’organisation entre vie privée et études ou encore sur la gestion du stress, j’ai pu être entendu et aiguillé. C’est un lieu où personne n’est jugé, où l’on peut s’exprimer sans crainte sur nos soucis.
Etudiante très stressée par nature et menant une vie compliquée, le BIPE a su m’orienter vers les bonnes personnes pour apprendre à gérer tout ça. Je suis aujourd’hui beaucoup plus sereine, j’ai appris à maitriser mon stress et organiser ma vie et mes études de façon à garder des moments pour moi. Je vis ces études médicales beaucoup plus tranquillement. J’ai retrouvé le gout pour ces études et ma passion d’origine pour la médecine.
Je remercie vraiment toute l’écoute et l’attention qu’on a su m’apporter quand j’en avais besoin. Le BIPE m’a permis de prendre conscience de certaines choses essentielles pour avancer dans mes études et dans ma vie.
Janvier 2017, une étudiante en 4e année de médecine (DFASM1)
J’ai participé à Apprendre à Apprendre en paces et lors du début de ma troisième année. En paces, c’est vrai qu’on peut hésiter à y aller par manque de temps, mais au final, ça ne prend qu’une heure et demi, et ce qu’on y apprend est utile, des conseils de base, certes, mais encore faut-il se les entendre dire et savoir comment les appliquer, d’où l’intérêt d’AAA. En plus des choses générales, on en retient des petits conseils qui paraissent minimes mais en fait très utile: éviter le surlignage abusif, faire des pauses régulièrement, ne pas perdre de temps à faire des fiches qui ne sont pas des synthèses mais simplement des réécritures de cours…En tout cas, je pense que ça vaut le coup d’y aller, d’autant plus que l’enseignement AAA a lieu en début de semestre, et on peut poser des questions !
J’ai ensuite participé à une session en début de D1 donc, et là aussi, j’encourage les étudiants à consacrer un petit laps de leur temps précieux pour gagner en rentabilité. Il s’agissait de conseils et méthodes plus ciblées sur les stratégies d’apprentissage de la médecine, et vu la quantité de temps qu’on passe à étudier, ça peut être intéressant de récolter quelques astuces ou techniques fort utiles pour améliorer sa mémoire sur le long terme: mind-maping, contextualisation… Evidemment, toutes les techniques dispensées ne conviendront pas à tout le monde, mais même si on n’applique qu’une ou 2 de ces méthodes, au final on gagne en rentabilité et en qualité de l’apprentissage!
Janvier 2017, une étudiante en 3e année de médecine (DFGSM3)